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Au début, ça commence par un rebut
Et une fille nue qui avait un peu trop bu,
Un ébat – elle se débat, en est-ce vraiment un ? -,
Les jours passent, les joutes cessent enfin,
Un peu d'arsenic pour ton dernier festin,
Infeste un corps, je détruirai le tien.
Mon art scénique a toujours été inimitable,
Ma barre se nique progressivement
Sur les parois de ton intestin poisseux,
J'écris, tu t'écries, on crée à la craie
Des mouvements que je dénature,
Les poussées sont strictes, forcées,
Toi tu as l'allure drôle, moi
Je m'immole, tu décolles, perplexe,
Un test - indigne -, un test - humble -
Indique rapidement... surprise.
Tu plisses les yeux un long moment,
Les cieux t'ont puni : tu enfantes mon monstre.
Cela n'influe pas sur le résultat résultant
De ta pisse et de ta cyprine, mélange cosmique,
Finalité comique lorsque j'y repense,
Ton ventre subit des attaques osmiques,
Entre les lignes s'insinue un fœtus qui dès lors
S'étouffe dans les cendres de ton corps,
S'il survit il n'en sera que plus fort.
L'histoire se perpétue, et tue, et tue,
Tu souhaites le tuer, tu trembles et fléchis,
Réfléchis en préparant une drôle de mixture,
Un peu de cyanure pour te bouffer à l'usure,
La bouche qu'elle scia n'hurlait pas
Entre ces quatre sordides murmures.
La suite logique, un zeste d'essence
Et un sens aura ce petit jeu d'enfants,
Tes yeux brûlants de kérosène
Finissent par incendier ton éros personnel.
Il osent même encore exposer l'indécent,
Les brasiers partent des ports du Caire,
En équerre, longent doucement les mers,
L'incendie se poursuit toujours,
Le vent telle une hélice accentue le feu;
Il avive tellement... et cesse enfin
Quelque part dans les ruelles de Tel-Aviv.
Tu te cingles le ventre, il va exploser tel un mont
Volcanique ; bientôt en sortira le magma chaud.
Je te jouerai volontiers quelques notes de piano,
Ces ondes amèneraient l'avènement d'un petit chaos,
Malgré tes efforts immondes pour tuer
Ta progéniture, mon projet mature
Verra quand même le soleil de ce monde.
Les djinns le napperont de vapeurs d'éthane,
Et une fois qu'il sera plus grand,
Je l'offrirai au Sheitan.