Les portes du paradis ont été scellées,
Et le mal ombragé sur mes épaules raidies
M'irradie; les yeux rivés sur le sol enlaidi,
Cette vision me terrifie, l’Éden liquéfié.
Dans ses yeux, la contemplation des maudits,
Je les vois, tous ces Dieux salement défigurés,
Au delà des églises dans les serments atrophiés,
La messe suit son cours étouffée de vilenies.
Dans la salle règnent des plaintes de terreur,
Et sous les plinthes des murs les anges mourants
Tentent encore de rejoindre leurs anciens rangs.
Les démons prennent vie et usurpent les couleurs
Dans les quelques aquarelles pâteuses et visqueuses :
Le céleste est une erreur, et ce temple une couveuse.