Entre quatre murs, dans le salon, face au poste
La bouteille de whiskey posé sur la table
La seule fenêtre cachée par l’érable
Clignotement des chaînes défilant rapidement
Me tue nerveusement, doucement et lentement
Je n’ai la force d’arrêté cette télé, c’est con
La fumé de cigarette nage jusqu’au plafond
Collé au-dessus, telle une nuée me tuant


Affalé dans le fauteuil, pris dans une torpeur
Un coma fait de flash tel des milliers de visions
Assaillant et piétinant mon peu de raison
Des voix froides contant les catastrophes et terreurs
Je me sers un verre, mon pauvre antidépresseur
Et je déclare « a chacun sa merde mon gaillard »
Reste dans ton inertie, reste complètement hagard
Je ne suis qu’un serf pour les plus voraces seigneurs

En fait généralement je n'arrive pas écrire un texte pendant la durée d'une seule chanson, du coup je met un album ou des albums en entier. Une fois le texte terminé j'en choisis une qui collerait à l'ambiance et parfois au rythme. Mais souvent pour l'inspiration, je met de la musique en fond et rentre dans une pseudo transe où j'arrive à couché sur le papier toutes mes émotions en ayant des visions de scène banale ou extraordinaire, voir les deux qui fusionnent. Sinon parfois c'est lorsque j'étais en cours, je m'y ennuyais tellement que sans le vouloir j'entrais en méditation et parfois une feuille de cours blanche, donne envie d'écrire.