Musique conseillé Echoes de Pink Floyd
Quotidien Psychédélique
Assis la tasse de café à la main
Debout je pars dans la brume du matin
Prenant le tram remplit des spectres du quotidien
Enfermés dans les prisons de verre
Nos yeux sont fixés sur les tableaux verts
Les âmes côtes à côtes observent l’écrivain des vers
Les vers du poème de l’échappé bel
Le poème qui me confia de larges ailes
M’échappant à jamais de l’éternel
Je vois bien plus que notre réalité
Je vois l’abstrait, les rêves qui se cachés
Derrière se lassant quotidien qui disparait
Je vois journellement
Les fantômes marchant, déprimés
N’ayant pas d’existences, brouillés
Quotidiennement
J’ai réussi à m'éveillé
Laissant derrière moi ce passé
Et je vis dans mon quotidien psychédélique
Où demeure à jamais l’écho de la musique
Maintenant heureux de m’absenté du concret
Dans mon quotidien psychédélique
Echo de la musique
Quotidien psychédélique
Mes illusions s’imposent à mon esprit
Elles chantent en chœur et dansent toute la nuit
Illuminant l’obscurité de mon ennui
Leurs douces peaux éclairées par la Lune
Elles forment le cercle près de l’if sur la dune
Créant un grand spectacle, un beau balai nocturne
Ceci ne fait que commencer pour mon âme
Chantante, sifflante, ruisselantes de mes larmes
L’émotion me noyant, détruisant toutes mes entraves
Elles continuent de danser pour mon cœur
Qui mourrait, par cette journalière rancœur
Le sale quotidien m’empoisonnant heure par heure
Je vois journellement
Les fantômes marchant, déprimés
N’ayant pas d’existences, brouillés
Quotidiennement
J’ai réussi à m’éveillé
Laissant derrière moi ce passé
Et je vis dans mon quotidien psychédélique
Où demeure à jamais l’écho de la musique
Maintenant heureux de m’absenté du concret
Dans mon quotidien psychédélique
Echo de la musique
Quotidien psychédélique
Ceci est fini, je suis libéré
Voyant la face caché du journalier
Image psychédélique absolu des années
Traversant, défilant, facilement
Tel le cours d’une rivière sans commencement
Sans fin, un bonheur en eternel mouvement
Réveil Endormi Partie 1
Rêves, fantasmes, nuits accélérées
Tout passe, sans qu’on ait espéré
Voir la suite, lentement défiler
Là, devant nos yeux embrumés
(Sonnerie de réveil)
L’aube n’a pas encore commencé son ascension
Que les êtres habitant nos nuits, nos illusions
Nous retiennent dans notre lit avec sa chaleur
La Conscience conquérant notre corps, notre cœur
Les sens reconquis, tout doucement le corps s’élève
L’esprit sort de sa torpeur, le soleil se lève
Rêves, fantasmes, nuits accélérées
Tout passe, sans qu’on ait espéré
Voir la suite, lentement défiler
Là, devant nos yeux embrumés
Le cycle recommence, on sent l’arôme du café
Tasse chaude entre les mains, avec la douce fumée
Lorsque par la fenêtre, où l’on jette un regard
Notre horizon est limité par le brouillard
On prend son courage, se préparant à sortir
Puis on s’habille, traversant la brume pour partir
Chemins Inchangeables
Nos jambes parcourent toujours le même chemin
Nous emmenant à destination, au plus loin
Marchant dans la rue, les sons s’approchent, s’éloignent
Voitures, bicyclettes, piétons, tous se déplacent
Tous se croisent, ce sont les spectres du quotidiens
Mais Ils n’ont en fait, rien à faire de leurs prochains
Tous les matins, c’est la même voie
Tous ces chemins inchangeables
Dirigeons nous vers notre travail
Tous les matins ça ne change pas
Lorsque j’arrive enfin à la station de tram
Prenant mon ticket transport, ne changeant de rame
J’attends le long serpent avalant les spectres
Rampant très rapidement, remplit des êtres
Nous amenant tous à nos destinations respectives
Se vidant, se remplissant de ces corps qui vivent
Corps vivants mais dont les âmes ont été perdues
C’est ainsi que les spectres sont, par les autres, vus
Tous les matins, c’est la même voie
Tous ces chemins inchangeables
Dirigeons nous vers notre travail
Tous les matins ça ne change pas
Lorsque je sors, arrivant à destination
Lycée en vue, où commence l’ingurgitation
Le professeur attendant assis sur sa chaise
Ingurgitation De Connaissances
D’un coup le professeur se lève
Nous sourit de façon mielleuse
Nous fixe et commence l’appel
Début d’un cours au sens creux
Les élèves s’en foutent
Le cours continue
Les stylos grattent le cours sur feuille
Pour la plupart, ils suivent d’un œil
Les élèves bavardent, n’écoutent pas
Démolition au cas par cas
Par le professeur, ce sadique
Enseigner n’est plus un plaisir
C’est au programme de cette journée
Ingurgiter les connaissances
Ne comprenant pas toutes ces sciences
S’ils ne l’assimilent pas, tant pis
Il faut les gaver tel des oies
Les élèves s’en foutent
Le cours continue
Les élèves sont là pour le BAC
Pour le reste ils s’en foutent royal
C’est au programme de cette journée
Ingurgiter les connaissances
Ne comprenant pas toutes ces sciences
S’ils ne l’assimilent pas, tant pis
Il faut les gaver tel des oies
Les élèves s’en foutent
Le cours continue
Ames Perdus
J’entre et me dirige vers le fond de la classe
Ma place privilégiée, pour pouvoir observer
Ces âmes regardent le démon qui ne se lasse
De tourmenter ces jeunes complètements effacés
Qui a besoin de collectionner ces âmes
Pour vivre, il ne ressent aucun état d’âme
A tous les priver de leur source de joie
Leurs âmes ils les ont perdues
Ils croient savoir ce qu’ils veulent faire
Mais ce sont des idées précaires
Et le démon s’amuse
A leur voler tous leurs espoirs
Les rendant lasses de tout savoir
Leurs âmes ils les ont perdues
Ils n’apprennent plus rien, ils attendent que le temps passe
LE regard terne, le corps présent, l’esprit absent
Les horloges numériques défilent, ils s’impatientent
Ils désirent fuir le démon habitant la classe
Portable sous la table, ils communiquent ailleurs
Parfois j’aimerais ne pas être le seul veilleur
Leurs âmes ils les ont perdues
Ils croient savoir ce qu’ils veulent faire
Mais ce sont des idées précaires
Et le démon s’amuse
A leur voler tous leurs espoirs
Les rendant lasses de tout savoir
Leurs âmes ils les ont perdues
Une Fin De Journée Mémorable
Sortant de ce lycée, je reprends la route
En essayant d’oublier les spectres du quotidien
Je respire un coup, ne pensant pas à demain
Je vois le soleil, qui lentement se couche
Etonnant, j’admire un aigle porté par les vents
Le souffle dirige la cime des arbres loin vers l’avant
Et me siffle « j’irais porté par les vents »
M’hypnotisant, j’entre en transe
C’est grâce à ce même souffle envoutant
Que mon esprit pensant, à trouver, au-dedans
Cette splendide nouvelle idée qui m’est insufflée
Ravivant la flamme des mes passions, ranimant
La braise de mes cendres, ma raison d’être vivant
Le soleil fini sa course, je vais m’en aller
Et c’est ce vent de changement
Qui me confie, une nouvelle vie
Me laissant aller droit devant
Echappant à tous les maudits
Maintenant j’irais porté par les vents
Mais d’abord je vais y réfléchir, me coucher
Réveil endormi Partie 2
Dans mes rêves apparaissent les visages familiers
De tous mes amis que je vais abandonner
De tous ces nouveaux mondes, me souhaitant la bienvenue
Toues tristesses et toutes peines ont disparus
Puis un sentiment de plénitude m’envahit
Dans mes songes, il mène la danse sans aucun souci
(Sonnerie de réveil)
Rêves, fantasmes, nuits accélérées
Tout passe, sans qu’on ait espéré
Voir la suite, lentement défiler
Là, devant nos yeux embrumés
L’aube n’a pas encore commencé son ascension
Depuis un bon moment, j’ai pris ma décision
Je suis enfin prêt à partir, je plie bagage
Et j’ai préparé pour mon âme, son sauvetage
Rêves, fantasmes, nuits accélérées
Tout passe, sans qu’on ait espéré
Voir la suite, lentement défiler
Là, devant nos yeux embrumés
Mais il faut que je l’annonce à mon entourage
J’espère qu’ils comprendront, ne me faisant entrave
Je M’en Vais
Au revoir les amis, plus rien ne va ici
Je m’en vais loin, très loin de ce monde
Au revoir les amis, il n’y a rien ici
Qui me retienne, ni paroles ni leurs ondes
Au revoir, je m’en vais
Je quitte cette terre
Au revoir, je m’en vais
Au-delà de ces aires
J’ai trouvé loin d’ici, un nouvel objectif
Au-delà des horizons, derrière les océans
Je pars au-delà de la raison, vagabondant
Je me sens enfin prêt, je me sens vif
Au revoir, je m’en vais
Je quitte cette terre
Au revoir, je m’en vais
Au-delà de ces aires
Vous me manquerez tous, mais ces spectres me hantent
Depuis le début ils sont en moi et grandissent
Pas des leurs, je ne veux qu’ainsi, cela finissent
Je m’en vais loin, loin de ces cauchemars, loin de ces gens
Au revoir, je m’en vais
Je quitte cette terre
Au revoir, je m’en vais
Au-delà de ces aires
Au revoir, Adieu