Errances Poétiques
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 Sur la route, la rencontre

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AuteurMessage
Erika Rafaruta



Messages : 19
Date d'inscription : 18/07/2012

Sur la route, la rencontre Vide
MessageSujet: Sur la route, la rencontre   Sur la route, la rencontre EmptyVen 20 Juil - 11:29

Parasol - Sorbet - Glaçons - Ventilateur - Méduse - Tuba - Moustique - Fraises - Panier - Château

Dans mon appartement, il fait chaud.
Je ne sais comment rafraichir l'atmosphère
Sur que c'est pas la vie de château
Je préfère largement l'hiver
Ma douce m'avise et me demande gentiment
De bouger mes grosses fesses et de réfléchir posément
A une solution qui pourrait vraiment avec grande facilité
Dissiper cette étouffante chaleur en ce radieux été
Le ventilateur a rendu l’âme, mon fils l'a arrosé
Pensant qu'il avait soif d'avoir tant travaillé
Sans lui nous nous sentons abandonnés à notre sort
Pas de clim, personne à blâmer ni donner tort
Même le propriétaire, une vraie pompe à fric
Aussi énervant et épuisant qu'un moustique
Qui nous laisse mourir à petit feu dans cette enfer
Mieux lire le bail m'aurait sans doute évité cette galère
Prenant mon courage à deux mains, je décide de proposer
Une solution qui me chagrine rien que d'y penser
Remplir la voiture et conduire durant trois heures
Pour aller sur la plage et vaincre cette chaleur
Au milieu d'une centaine d'estivants malheureux
Cherchant à combattre cet état désastreux
Voilà que je remplis la voiture de tout l'attirail
Pour la plage que j'avais entassé devant le portail
Et nous voilà en route dans les bouchons du périphérique
En espérant très fort être dans un téléphérique
En route pour skier, en plein cœur de l'hiver
Pensant que le montagne pourrait me donner froid
Une délectation qui me fait rouler partiellement de travers
Et insulter par un automobiliste sans offrant le droit
Au bout de deux heures, pris dans les bouchons
je rêve d'un Whisky, avec des glaçons
Et je me demande, ce qui m'a convaincu
De m'engager bêtement dans cette cause perdu
Et de penser que griller dans ma voiture
Valait mieux que me désécher sous ma toiture
Puis ça roule enfin, je commence à me réjouir
Mais je me dis quand même que je peux craindre le pire
Et voilà que soudainement, j'avise sur le bas coté
Un drôle d'énergumène qui semble dans le pâté
Archétype du baigneur, il est vêtu étrangement
Comme s'il n’était jamais allé à la mer avant
Sa tenue provenait d'un livre pour enfants
Ce mec ressemblait à un cliché vivant
Slip de bain, masque et canard sur sa bouée
Un vrai dragueur de plage, surnommé kéké
Il fait du stop, avec l'air complètement sonné
Du gamin qui découvre, la joie du nouveau né
Ma femme me dit, le pauvre, il faut l'aider
Et moi, bonne pâte, j'exauce mon aimée
Je m’arrête à son niveau, et descend la vitre électrique
Il regarde fascinée, comme si c'était magique
Je lui demande où il se rend, sur la plage qu'il me répond
Et bien accompagnez nous, c'est notre direction
Durant le voyage, il nous raconte son histoire
Ce qui occupe le trajet, et donne un peu d'espoir
L'histoire est un peu étrange, mais fait bien rire mon garçon
Je dis au type que c'est drôle et qu'il devrait se lancer dans la rédaction
D'un Roman fantastique, qui conte les sympathiques tribulations
Et études de la vie des moldus en vacances d'un sorcier trublion
Il nous parle d'un transplanage, utile pour aller se baigner
Et je l'ai trouvé fou de préférer être autostoppeur
Il me dit que c'est pour son étude qu'il devait tester
Et que se sacrifier pour la science ne lui fait pas peur
Il me remercie encore de l'avoir fait monter
Je lui dis qu'il n'y a pas de problèmes et qu'on doit s'entraider
Nous arrivons enfin à la plage, et nous nous installons
Pendant que bizarrement des tas de gens s'en vont
Le sorcier me dit qu'il a voulu me remercier
En nous offrant la plage pour qu'on puisse s'allonger
C'est gentil à lui car tout était bondé
Et je désespérais de ne pouvoir m'installer
Je plante mon parasol, de la plage je suis le roi
Ma reine et le petit prince sont tout à leur joie
Elle sort de son panier, un magazine à lire
Et de la crème solaire, pour ne faire que brunir
Mon fils me demande, si une méduse je peux lui rapporter
Je lui réponds que oui, j'adore être aux fraises envoyer
Mais que ne ferais je pour faire plaisir à mon petit homme
Même si entre les tentacules je dois faire un slalom
J'attrape masque et tuba, et je me dirige vers l'eau salée
Puis pense à notre ami, que je souhaite remercier
Je me retourne, cherchant le sorcier du regard
Voulant lui proposer de prendre un sorbet plus tard
Et au moment de lui faire signe, je me demande soudain
Qui est ce singulier personnage vers qui j'agite la main
Je me sens un peu confus, ne l'ayant jamais vu de ma vie
Et rougissant un peu, je me lance vers la mer agitée
Cherchant à me rappeler comment nous sommes arrivés ici
Et si la chaleur ne m'a pas trop fatigué
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Sur la route, la rencontre

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