Tu ne liras jamais ces lignes, à moins que je ne trouve un facteur qui connaisse l'adresse du Paradis. Tu es loin maintenant, très très loin et je me demande tous les jours si tu peux nous voir de là où tu es.
En nous quittant, tu as brisé la douce harmonie agréable qui régnait dans la famille. Famille dont tu étais le socle, inébranlable, et que j'ai toujours admiré. Tu as détrut tant de choses en nous en partant...
Mais je ne peux pas dire que je t'en veux. Je sais que tu t'es battu avec une force incroyable, celle dont tu as toujours fait preuve tout le temps et qui suscitait l'admiration générale. Un vrai lion pendant ces 10 ans de combat quotidien. Je sais aussi que tu ne voulais pas partir, je sais que tu voulais qu'on continue à lire les Tuniques Bleues, même si on faisait tous les deux semblants d'aimer pour faire plaisir à l'autre. Je sais que tu aurais préférer attendre ma visite ce lendemain matin et ne pas partir cette nuit-là.
Maintenant, nous sommes tous seuls. J'aimerais que tu sois fier de moi, j'ai essayé d'être fort et de surmonter toute cette douleur, comme tu m'a s toujours appris à le fair. Où que tu sois, j'espère que tu es fier de moi.
Je ne dis pas qu'on ne se reverra jamais, c'est fort probable et je l'espère ardemment.

Ton admirateur et petit-fils.

Je vais aussi le reposter ici aussi. Donc pour ceux qui n'ont pas connu ce jeu : le but était de faire un texte à partir de cette phrase : Tu ne liras jamais ces lignes
Si les nouveaux veulent aussi participer, ils sont les bienvenus.

Tu ne liras jamais ces lignes.
Car tu ne recevras jamais cette lettre, car je ne te la donnerai jamais. Tu pourrais me demander pourquoi je l’écris, je ne saurai pas te répondre, mais comme tu ignoras la rédaction de cet écrit tu ne poseras jamais la question.
De plus tu ne m’as jamais rien dit malgré mes efforts pour engager la discussion, tu n’as jamais accepté de prendre ce que je t’offre.
Mais pourquoi écris-je ses mots ? écrire pour ne rien dire … j’ignorai que c’était possible. Quel sentiment m’anime quand j’écris ; l’ennui, la folie, l’incompréhension. Est-ce qu’une émotion quelconque dicte ma main ? Alors qui le fait; est-ce mon inconscient, ou tout simplement toi ?
Mais qui es-tu, toi ?
Toi que je vois tous les jours ? Toi qui es de l’autre côté de cette surface froide et brillante que les autres appellent miroir ? Toi qui ne liras jamais ces lignes ?

C'était la toute première fois que je tapais quelque chose en écriture automatique. Pour être honnête je ne savais pas quoi penser du résultat. Plein personnes vont penser que c’est incompréhensible ou pas terrible ; d’autres vont aimer et essayer de partir dans mon délire (je doute qu’ils y arrivent ). Je vais même reprendre mes crayons pour illustrer mon écrit, un jour peut être .
Sinon comme je te l'avais déjà dit Marquis, je trouve que c'est un très bel hommage que tu offres à ton grand père.

C'est superbe !
Je peux participer ?

Bien sur !
Les jeux collectifs sont ouverts à tous et à toutes !
J'ai hâte de voir ton texte

Tu peux même proposer d'autres "défis" si tu en as envie.

Compris chef ! je le posterai surement dans la courant de la semaine

EDIT : Il faut que le poste dans ce message, à la suite ou je crée un nouveau topic ?

Tu peux le poster ici pas de problèmes.

"Tu ne liras jamais ces lignes mais j'espère au fond de moi que cette petite bouteille jetée à la mer parviendra jusqu'à toi. Après l'horizon...qui sait?
Je souhaitais te rester fidèle par le biais de notre passé, mais en fait, la meilleure façon de garder ta mémoire et de vivre ma vie pleinement.
Le passé ne pourra éternellement me retenir. Je ne peux être déchirée pour toujours. L'histoire continue. Mais même si l'histoire se poursuit, sache que je te dis un grand merci et c'est avec nos souvenirs que j'avancerai.
C'est bien cela que tu voulais. Tu seras présente même si l'absence et le silence sont difficiles à accepter,
A toujours."

C'est un texte vraiment très touchant Line.


Voici le croquis de tu ne liras jamais ces lignes (je me promets de le terminer dès que je pourrais.) Mais vu que le croquis est fait et est sur l'ordi depuis un moment autant le poster et le supprimer quand le dessin sera fait.

Je sais que je suis pas une excellente dessinatrice mais j'y travaille (comme pour l'écriture). Donc allez-y pour les critiques car je sais que certains parmi vous dessinent très bien
NB: il n'y aura pas de visage même une fois fini.

Bah c'est pas mal du tout Okami ! Moi je sais pas du tout dessiner....
Au niveau du col, c'est un peu "droit" je trouve... mais bon, c'est peut-être qu'une appréciation

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Tu ne liras jamais ces lignes, car je les garderai pour moi, preuves de mon égoïsme. Non pas qu'elles valent d'être partagées.
Je les conserverai comme un Saint-Graal, le fruit d'une quête interminable. Car je suis un minable.
Tant de "car" qui s'alignent... Je me cherche des raisons, et la seule valable, c'est que je ne te mérite pas. Tu vaux tellement mieux que moi, que je n'ai pas la force de te le dire, que ce soit à travers les mots d'une longue lettre somnifère, ou face à toi de vive voix.
Je vais laisser poursuivre cette situation utopique jusqu'à "la fin", pour ainsi dire... À quoi correspondra cette fin ? Je ne saurais te le dire.
Tu ne liras jamais ces lignes que je conserverai, vil, pour moi-même. Au fond de moi-même. Dans les plus sombres recoins que jamais par tes sortilèges tu n'arriveras à éclairer.
Je les conserverai pour moi-même, et c'est tout ce qui compte. En les couchant sur le papier, je fais le point avec ma conscience. Je n'arrange pas mon cas, mais au moins cette torture a un sens. Un nom. Le tien.
Nous ne serons pas séparés par la mort. Ces mots resteront en moi, le jour où je ne serai plus là.
Pendant que je clos cette lettre où l'encre vaut beaucoup plus que le sang, je me dirige vers la cheminée. Le feu où tout nait, la chaleur vitale, tout cela va finir de me consumer. Je vais jeter ce bout de papier sans même en faire une boule, pour qu'il se meure sur lui-même, qu'il s'étouffe, qu'il agonise en même temps que me désirs.
Je vais devenir le feu, m'unir à l'air, et le cracher comme s'il était un poison. Pour ne plus jamais le nécessiter.
Je vais aujourd'hui quitter ce monde la conscience tranquille, et je ne manquerai à personne.
Je t'ai toujours aimée. Je t'aimerai toujours.
Je t'aime.
À jamais.

Voici mon petit texte :

"Tu ne liras jamais ces lignes, peut-être tout simplement parce que je ne te donnerai jamais cette feuille. Je suis beaucoup trop timide pour te la donner. Ce que je ressens pour toi, je ne l'avais jamais ressenti pour personne d'autre. Quand je te voie, je dois avoir tendance à virer au rouge. Quand tu rigoles j'ai besoin de rigoler auprès de toi. Et quand tu me souris, j'ai envie de me blottir dans tes bras... C'est vrai que ça doit te paraître bizarre ce que j'essaie de t'expliquer mais voilà, je crois que je suis amoureuse de toi ... ♥

"

C'est court, mais c'est joli

Merci beaucoup, je n'était pas très inspirée ... Enfin, si mais pas à écrire une page entière quoi XD !

J'aime beaucoup ton texte, #Outlaw. Et je trouve qu'en règle générale c'est mieux un texte court car les textes de cinq pages, si on ne rentre pas dedans, sont souvent très durs.
C'est une belle déclaration.

Sennar, rien à redire, tu écris toujours aussi bien

Merci beaucoup

Tu ne liras jamais ceci, l'inexistence induit tout en erreur et froisse nos créations.
Ce scénario se passe uniquement dans ma tête, qui pourrait bien la sonder ?
Je tente vainement de préserver les mots, mais ils se consument comme mes cigarettes laiteuses.
Alors je les laisse errer sans pouvoir les contrôler, dans un coin d'encéphale, et l'inanité de ma conscience viendra vite y mettre un terme d'ici quelques jours.
Avant l'inspiration, les expirations irrégulières de mes poumons encrassés, les battements incertains de mon cœur, et les messages nerveux de mes synapses alanguies.
Quoi qu'il advienne, tout ceci n'aura eu d'intérêt que pour moi seul. Alors à quoi bon poursuivre plus longtemps, alors que chaque action entraîne une inaction, et que je suis tout aussi désœuvré que les bâtisseurs d'empire qui élèvent des tours et encore des tours cimentées pour... rien ?
Je préfère perdre mon regard dans les contrées cosmiques se formant au crépuscule, et être, à la manière d'un astre qui a renoncé à déployer sa chaleur, inerte, perdant fondements et consistance, un soir parmi d'autres, avec pour seule consolation un peu d'eau de feu et quelques anxiolytiques.
Tu ne liras jamais ceci, personne ne le lira jamais, pas même moi, car ceci n'aura jamais été écrit, cela n'aura constitué que passagèrement un flux de pensées, et une fois l'aube doucereuse revenue, lorsque la nuit sera retenue par les rayons du soleil, tout s'étiolera comme ces rêves que l'on oublie, et ces réminiscences que l'on peine à distinguer dans les méandres de la mémoire.

J'aime ton texte Necryos, il décrit bien l'horrible "syndrome de la feuille blanche" alors que Tout ce trouve dans notre tête mais qu'Il refuse d'en sortir.
C'est une autre façon intéressante d'interpréter : Tu ne liras jamais ces lignes

Je te remercie, Okami.
Oui, il s'agit bien de cela, et je pense que n'importe quelle personne s'adonnant à l'écriture est confrontée tôt ou tard à cette perte de créativité soudaine. Les idées fusent mais finissent par s'éteindre là où elles sont nées.
Personnellement, ça m'est arrivé plus d'une fois. Les passages à vide sont nombreux.

Bon après, on ne peut pas être en permanence doté de créativité et d'inspiration. Ca me semble quelque peu logique. :]

plumebleue a écrit:

Mais vu que le croquis est fait et est sur l'ordi depuis un moment autant le poster et le supprimer quand le dessin sera fait

Alors okami tu l'a fini ce dessein? et pourquoi "sans visage"?

Tu ne liras jamais ces lignes, que je t’écris dans le secret, pour te dire tout ce que je n’ai jamais su ou osé te dire lorsque tu étais avec moi.
Tu ne liras jamais ces lignes et je trouve que c’est très bien comme ça. Il y a bien des choses qui ne sont jamais dites et que l’on porte en soi tout au long de ses jours. Des phrases longues ou courtes pour noircir des pages blanches de ce qui exprime pour toi mes sentiments les plus enfouis, depuis si longtemps déjà, et que je ne t’ai jamais dit.
Tu ne liras jamais ces lignes et je te les écris sans joie ni peine. Sans le regret amer d’avoir gardé le silence, d’avoir eut trop de pudeur.
Les mots ne suffissent pas toujours, peut-être que par mes regards, mes attentions envers toi, ma tendresse, t'ont fait comprendre ce que je n’ai jamais dit ? Tu ne liras jamais ces lignes écrites comme une lettre que je ne posterai pas.
Juste pour sortir hors de moi tout ce que je rumine depuis des années, sans trouver la force de te les dire. Tout le bien, tout l’amour que j’ai pour toi.

Ravie de te revoir Plumebleue

Quand je fais un dessin, en premier il y a le croquis, qui est re-re-retravaillé. Puis la forme définitive est dessinée au stylo puis coloriée (avec l'ordi ou à la main), (c'est comme ça que je fais après pleins d'autres personnes font surement pareil ou ont d'autres façons qui marchent beaucoup mieux...) Bref ce croquis est le premier non retravaillé (la tête est trop grosse, il y a encore plein de traits de crayon partout...) Bref mais je n'ai pas trop le temps de le continuer (ni trop la motivation pour être honnête )
"Sans visage" parce que mon texte parle d'une forme de "folie" où la personne croit que son reflet est une autre personne. (ne me demande d'où c'est venu, je ne pourrai pas te réponde )

Sinon ton texte (vu qu'il s'agit d'un jeu collectif d'écriture et non de dessin ) est vraiment bien, il s'agit d'une autre façon intéressante d'écrire cette lettre destinée à notre alter ego qui ne la recevra jamais.

Merci okami
Croire que mon "reflet est une autre personne" j'espère que ça m'arrivera jamais

C'est vrai aussi que c'est plutot bizare d'écrire à son "alter égo" des mots qu'il ne lira jamais ^^
Mais bon on est des originaux c'est cool

Et oui et heureusement parce que le monde serieux ou le monde anarchique seraient plus qu'horribles et invivables s'il n'y avait aucune rigueur ni aucune originalité