Dans les mythes, n'est-il pas écrit que les dieux logent dans les cieux inaccessibles et fascinants ?
Le paradis avec ses anges, ne se trouve-t-il pas dans le ciel, alors que l'enfer se situe en bas ?
Quand on danse, cours ou saute... qu'on se sent léger jusqu'à se sentir flotter, n'a-t-on pas envie de s'envoler vers le ciel, la lumière ?
Quand on rêve, on veut juste d'échapper à la réalité, au concret, à ce que l'on touche, ce qui nous entoure.
Le sol auquel on est en contact permanent, à cause de cette gravité, nous ne rappelle-t-il pas notre infériorité et notre condition de petit être vivant ?
Alors que l'immense ciel, lieu sans début ni fin, infini qui n'a jamais était approprié, ni même atteint par qui que ce soit mais vu par tous, n'est-t-il pas la représentation parfaite de l'utopie ? Irréel, inaccessible, fascinant, parfait ... comme un rêve.